OPINION. Entrepreneur et ancien député du Parti vert’libéral neuchâtelois, Raphaël Grandjean met en garde les syndicats, dont l’affairisme, comme dans le cas des pauses toilettes, peut détruire la paix du travail à l’origine de la prospérité suisse
Une entreprise neuchâteloise vient de triompher face à l’Office des relations et des conditions de travail sur la question controversée du «timbrage des pauses» aux toilettes. Ce dispositif, conçu pour équilibrer les pratiques entre employés adeptes de longues pauses et ceux limitant leurs arrêts, incarne une application pragmatique et juste du modèle suisse, symbole de rigueur et d’équité en Suisse. Ce débat illustre avant tout la quête d’un équilibre entre équité et productivité, ancré dans le respect des règles qui fondent la paix du travail en Suisse. Cette harmonie, née de la collaboration entre employeurs et employés, constitue un socle essentiel pour garantir à la fois la prospérité économique et la stabilité sociale.
En contestant ces mesures, les syndicats fragilisent cet équilibre, risquant d’affaiblir la paix sociale dans un monde exigeant. Il est essentiel de rappeler que cette paix, souvent invisible, repose sur des compromis subtils entre différentes parties, toutes conscientes de l’interdépendance des intérêts. Le reproche souvent adressé aux syndicats est leur tendance à exagérer des situations où une concertation serait préférable.
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