Dix des 16 stades retenus pour le tournoi co-organisé par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique promettent de confronter les joueurs à des températures très élevées, prévient une étude polonaise. Ses auteurs appellent à ajuster le calendrier en fonction
Les jours suivants le 10 décembre 2010, quand l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 a été attribuée au Qatar, la question de la chaleur n’a pas tardé à se poser. Quelles conséquences sur les performances et la santé des footballeurs? Pour éviter les pics à plus de 40 °C qui rôtissent le petit Etat du Golfe durant l’été, décision a été prise en 2015 de décaler le tournoi aux mois de novembre et décembre, chamboulant tout le calendrier international. Une telle option n’a jamais été évoquée en vue de la prochaine édition de la compétition, qui se déroulera entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique du 11 juin au 19 juillet 2026. Une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Wroclaw (Pologne) et publiée par la revue Nature suggère que cela aurait peut-être été bienvenu.