A la veille des premières discussions autour du budget 2025, les formations politiques sont divisées sur les différentes propositions de baisse de la fiscalité. La conseillère d’Etat Valérie Dittli plaide pour la juste mesure
Quel accueil les députés vaudois vont-ils réserver au budget 2025? Difficile de répondre à cette question. En octobre dernier, la conseillère d’Etat chargée des Finances et de l’Agriculture, Valérie Dittli, présentait à la presse un projet au déficit de 303 millions de francs, obligeant le gouvernement à puiser dans ses réserves pour tendre vers la limite dite du «petit équilibre». Les premiers débats se tiennent mardi et mercredi au Grand Conseil, dans un contexte particulier.
Car avant de se plonger dans le budget, les députés devront se prononcer sur deux objets liés à la fiscalité. Le premier porte sur l’élévation du seuil d’imposition de l’impôt sur les successions de 250 000 à 1 million de francs. Et le second concerne la proposition du Conseil d’Etat de réduire l’impôt cantonal sur le revenu de 0,5% supplémentaire dès le 1er janvier 2025, pour atteindre une baisse de 4% depuis le début de cette législature. «Ainsi, nous nous rapprochons de notre objectif de porter cette diminution à 5% jusqu’en 2027», détaille Valérie Dittli. Ce débat s’inscrit dans une forme de contre-projet à l’initiative des milieux économiques vaudois qui réclament une réduction de 12% de l’impôt cantonal.
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