L’Assemblée nationale tripartite devait se prononcer ce lundi après-midi en lecture définitive sur le budget de la Sécurité sociale en pleine crise des déficits. Le premier ministre a déclenché l’article 49.3 de la constitution
Folle journée dans les coulisses du pouvoir français. Malgré les concessions faites au Rassemblement national en fin de semaine dernière (sur le prix de l’électricité ou l’aide médicale aux étrangers en situation irrégulière), ce lundi matin, le premier ministre Michel Barnier pouvait considérer que son gouvernement allait tomber cette semaine. Le président du RN Jordan Bardella déclarait en effet sur RTL que c’était «plié» et que son parti allait voter la censure «sauf miracle de dernière minute», estimant que ces gestes n’étaient pas à la hauteur du poids de l’extrême droite dans le pays.
A midi, les services du premier ministre ont cependant annoncé que celui-ci renonçait également au déremboursement de certains médicaments (une autre demande du RN), tout en faisant savoir qu’il s’était entretenu en début de journée avec Marine Le Pen, les ministres concernés ainsi que les groupes parlementaires de son camp. Était-ce là le miracle attendu? «Le Gouvernement rappelle l’importance et la nécessité impérieuse que la France se dote de textes financiers et d’un budget pour 2025», pouvait-on lire dans le communiqué du premier ministre.
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