Le républicain entrera en fonction à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Il pourrait remettre sérieusement en question le financement américain de l’ONU. A Genève, on est inquiet, l’écosystème international dépendant fortement de la manne de Washington

Sous la présidence de Joe Biden, c’était Linda Thomas-Greenfield qui occupait le poste d’ambassadrice des Etats-Unis auprès de l’ONU à New York. Elle pouvait se targuer d’une expérience de trente-cinq ans au Département d’Etat. Dans la seconde administration de Donald Trump, cette fonction sera occupée par Elise Stefanik. Elue de la Chambre des représentants, la New-Yorkaise a un tout autre profil. Elle n’a quasiment aucune expérience en politique étrangère, mais devra plonger rapidement dans la haute diplomatie. Avec cette diplômée de Harvard qui a soutenu bec et ongles Donald Trump au cours des procédures de destitution quitte à toujours nier la victoire de Joe Biden en 2020, nul doute que la politique onusienne de la Maison-Blanche, dictée par le mantra «America First (l’Amérique d’abord)», risque de radicalement changer.

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