Le musée genevois propose ces 29 et 30 novembre un week-end festif et en libre accès: l’occasion de découvrir «Post tenebras lux», une exposition de vitraux, colorée, savante et chatoyante
Sur un fond bleu cerclé de rouge, un ange aux ailes vertes et or, à l’auréole verte, aux cheveux blonds, à la robe blanche, balance un encensoir. Le cercle dans lequel il s’inscrit, son visage, son corps, le nuage sur lequel il repose, sont translucides. Cet ange passeur de lumière est un vitrail, créé vers 1250 dans la région parisienne. Avant d’entrer à la fin du XIXe siècle dans la collection de Gustave Revilliod, fondateur du Musée Ariana, il a orné, jadis, la rose nord de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
On peut voir aujourd’hui cet ange parmi 200 vitraux venus des collections de la ville de Genève. Des œuvres de verre de toutes les époques — la pièce la plus ancienne date de 1140, la plus récente de 2007 — apparaissent, rétroéclairés, dans la pénombre des sous-sols voûtés aux allures de crypte du Musée Ariana.
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