Alors qu’un colloque international sur la préservation des glaciers s’est tenu à Sion la semaine dernière dans le plus grand secret, les scientifiques qui prônent ou contestent l’idée d’infrastructures qui protégeraient les calottes glaciaires et glaciers croisent le fer

La science climatique sait parfois se faire discrète, même si cela peut sembler étrange, au risque d’alimenter les thèses complotistes. L’EPFL a accueilli à Sion – les 19 et 20 novembre et dans le plus grand secret – un colloque consacré à la protection des glaciers de montagne contre le réchauffement climatique.

De nombreux scientifiques réputés étaient présents, à l’image de Shaun Fitzgerald, directeur du Centre pour la réparation du climat de l’Université britannique de Cambridge, partisan affirmé d’une intervention radicale sur notre planète, ce que l’on appelle géo-ingénierie climatique. Parmi les nombreux participants – nous en avons identifié quatre –, il est le seul à avoir évoqué, brièvement mais publiquement, sa venue en Suisse, sur X (ex-Twitter). «J’en étais mais je ne sais pas si j’ai le droit de vous en parler», nous répond un scientifique opposé pour sa part aux solutions extrêmes de géo-ingénierie.

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