L’armée fidèle à Bachar el-Assad, pourtant soutenue à bout de bras par Moscou, a donné une piètre image d’elle-même, s’insurgent les faucons russes, qui s’interrogent au passage si leur pays est vraiment capable de mener simultanément deux guerres
Cela fait au moins deux jours que le bruit court à Moscou: acculé par la débâcle de ses troupes dans la province d’Alep, le dictateur syrien Bachar el-Assad serait sur le point de venir au Kremlin – ou y est déjà en toute discrétion – pour demander de l’aide à son allié Vladimir Poutine. Vendredi, cette rumeur tenace est arrivée jusqu’aux oreilles de son porte-parole, Dmitri Peskov, qui a refusé sèchement d’y répondre. Il a, en revanche, dénoncé l’offensive des forces anti-gouvernementales en la qualifiant d’«attaque contre la souveraineté de la Syrie».
Il a aussi appelé les autorités syriennes à «mettre de l’ordre au plus vite dans cette zone et à rétablir l’ordre constitutionnel». Cela reste, à ce jour, le seul commentaire officiel russe des récents événements dans ce pays dont le régime est soutenu à bout de bras par la Russie, qui a volé à son secours en septembre 2015 en y envoyant ses troupes et son aviation.
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