Le groupe de luxe genevois clôt le renouvellement du management à la tête du groupe et de ses marques. Il restait deux postes ad interim à confirmer. C’est fait. Avec une surprise de taille: le retour de Jérôme Lambert à la tête de Jaeger-LeCoultre

Richemont vient de donner les dernières touches aux rocades en cascade à la tête de ses marques. Le processus avait été engagé en juin dernier, avec la nomination de Nicolas Bos, dirigeant de Van Cleef & Arpels, au poste de président exécutif du groupe. Jérôme Lambert, qui occupait cette fonction depuis 2018, était resté à la direction du groupe comme chef des opérations. Laissant ouverte l’option d’une direction bicéphale. Avec une certaine logique, puisque Jérôme Lambert présente un profil plutôt financier, alors que Nicolas Bos est connu pour sa sensibilité au produit, à la joaillerie en particulier, qui constitue la première activité de Richemont.

On sait maintenant pourquoi cette configuration quelque peu non conventionnelle avait été maintenue ces derniers mois. Vendredi, Jérôme Lambert, 55 ans, a finalement été nommé à la présidence des montres Jaeger-LeCoultre, basée au Sentier, vallée de Joux. Une marque qu’il connaît particulièrement bien, puisqu’elle a été sa porte d’entrée dans le monde de l’horlogerie, en 1996, et qu’il y a passé une bonne partie de sa carrière. Il en a été le directeur de 2002 à 2013, chargé en parallèle de la maison Lange & Söhne, avant de s’occuper de Montblanc, puis de monter à la tête de Richemont. Il reprendra ses «anciennes» fonctions au premier janvier.