Le philosophe valaisan et l’humoriste français étaient ce vendredi au Palais fédéral pour soutenir des associations réunies pour jeter les premières bases de la campagne de l’initiative pour l’inclusion des personnes en situation de handicap
Il y avait quelque chose d’un peu irréel à voir le comédien français Bernard Campan, membre du célèbre trio d’humoristes Les Inconnus, déambuler dans les travées de la vénérable salle du Conseil national. L’homme a pris son temps, s’est fait expliquer la grande fresque représentant la prairie du Grütli, berceau de l’Helvétie. Ce vendredi après-midi, l’acteur était spécialement présent au Palais fédéral, accompagnant le philosophe valaisan Alexandre Jollien, pour apporter son soutien à différentes associations romandes actives dans le milieu du handicap. Celles-ci étaient réunies à Berne pour une conférence mise sur pied dans le sillage de l’initiative inclusion. Le 4 septembre dernier, son dépôt avec 107 000 signatures avait réuni 1000 personnes sur la Place fédérale.
A l’origine de la venue de la star française, il y avait un séjour prévu à Lausanne chez son ami Alexandre Jollien. «Quand il m’a dit que ma visite coïncidait avec cette réunion à Berne, j’ai tout de suite dit oui. Si je peux aider, relève tout simplement Bernard Campan. C’est d’autant plus important dans une période de dureté et d’incertitude, qui touche davantage les plus fragiles». L’homme minimise néanmoins l’importance de son action. «Mon engagement, je l’ai surtout mené à travers mes films, comme «L’enfant qui mesurait le monde» (il joue le grand-père d’un enfant atteint du syndrome autistique) ou encore «Presque». Coécrite avec Alexandre Jollien, cette tendre comédie raconte l’improbable road trip, dans un corbillard, entre un entrepreneur de pompes funèbres et un livreur handicapé.
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