Les révélations du «Temps» sur le danger de mort imminente des permanences et des cabinets médicaux de groupe secouent la Berne fédérale. Sous la coupole, les parlementaires sont conscients de l’urgence

Il faut agir. Vite. C’est en substance le message des parlementaires à Berne face à la crise subie par les centres d’urgences médicales. Pour les élus, le problème soulevé par les deux arrêts du Tribunal fédéral (TF), qui interdisent désormais la facturation de taxes d’urgence est multiple: administratif, juridique et politique. Des interventions à plusieurs niveaux, concertées voire concomitantes, pourraient permettre d’éviter le pire. Soit la faillite des centres d’urgences médicales et la disparition progressive de ces prises en charge pressantes en dehors des hôpitaux.

Contactés, plusieurs membres des commissions de la santé du National et des Etats livrent leurs émotions suite aux révélations du Temps et présentent les différents leviers possibles pour faire baisser la pression. Pour eux, la première action à entreprendre les concerne peu: les partenaires tarifaires, assurances maladie et médecins en tête, doivent se réunir de toute urgence pour trouver une solution.

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