Il a longtemps officié dans l’ombre des studios de radio ou de télévision. Voilà que le chroniqueur et humoriste vaudois emporte sa verve sur scène. Son premier spectacle, au Pavillon Naftule, rit de nos incohérences collectives dans un monde impitoyable

Il trouve que notre époque ressemble à la franchise de Taxi – on sait déjà que la suite ne sera pas terrible. Notre réalité devenue pire qu’un piètre remake? C’est le postulat de Benjamin Décosterd. Qui passe pour la peine, en préambule de son spectacle, une bande-annonce de 2024: guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien, effondrement climatique et… victoire du Servette (première balle perdue, pas la dernière).

Bref, comme une impression que tout part à vau-l’eau – enfin, pas Benjamin Décosterd. Lui s’en sort plutôt bien. La preuve, l’humoriste et chroniqueur donne actuellement son premier seul-en-scène au Pavillon Naftule, cette nouvelle maison éphémère de l’humour qui a poussé au bord du lac, à Lausanne. Alors, comment concilier ces deux vérités? Peut-on siroter son café dans une maison en flammes?

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