Un employé romand qui maîtrise un dialecte dispose de certains avantages au travail, mais les études manquent en la matière. Reste que pour apprendre le suisse-allemand un renforcement des connaissances en «Hochdeutsch» est nécessaire

«Suisse-allemand exigé». Une mention rare sur les offres d’emploi en Suisse romande, qui donnerait des sueurs froides à plus d’un candidat ou d’une candidate. C’est que de ce côté-ci de la Sarine, la maîtrise de l’allemand représente déjà bien souvent une difficulté. Que dire donc de celle d’un dialecte! Mais dans quelle mesure cette capacité représente-t-elle, aujourd’hui, un atout sur le marché du travail?

Rappelons qu’en Suisse 62% des habitants parlent l’allemand (suisse-allemand), 23% le français, 8% l’italien et 0,5% le romanche. Vingt-trois pour cent disent aussi s’exprimer dans une autre langue à titre de langue principale. Sur le marché du travail plus précisément,les chiffres de l’Office fédéral de la statistique pour 2022(derniers disponibles) montrent que le suisse-allemand est la langue la plus fréquemment parlée (61% des personnes actives occupées), suivi de l’allemand standard (34%), du français (28%), puis de l’anglais (23%) et de l’italien (8%).

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