Voilà une année et demie que Knut Ove Joa a pris les rênes de l’équipe nationale féminine, lui transmettant quelques-uns des secrets qui font le succès des sélections de son pays. De quoi briller au Championnat d’Europe qui débute à Bâle?

Il pourrait parler de palmarès. De système de formation. De nombre de licenciés. Mais non. Quand on demande à Knut Ove Joa de décrire l’importance du handball dans son pays, le sélectionneur norvégien de l’équipe de Suisse féminine de handball brandit un tout autre indicateur. «Quand les gens parlent de leurs projets pour le mois de décembre, comme partout ailleurs, ils disent qu’ils vont se reposer et passer du temps en famille, commence-t-il. Mais beaucoup soulignent aussi qu’ils vont regarder les matchs à la télévision.»

Décembre, en handball, est le mois des grands tournois internationaux féminins, où la Norvège a l’habitude de briller. Trois fois championne olympique, cinq fois championne du monde, neuf fois championne d’Europe, elle défend cette année son titre continental à l’occasion d’une édition co-organisée par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Les rencontres de deux des six groupes du premier tour se déroulent depuis jeudi à la Halle Saint-Jacques de Bâle, où se disputent notamment les Swiss Indoors de tennis.