Irakli Kobakhidzé a pris la décision de ne pas entamer de négociations avec Bruxelles avant la fin de 2028. Il réagit à une résolution du Parlement européen qui ne reconnaît pas les résultats des élections législatives entachées par des accusations d’ingérence russe
Rêve géorgien est-il en train d’avoir raison du rêve européen de la Géorgie? En réaction à la décision du Parlement européen de ne pas reconnaître la légitimité des récentes élections législatives, le premier ministre, Irakli Kobakhidzé, a affirmé, jeudi, que son pays n’entamerait pas de négociations d’adhésion à l’UE ni n’accepterait de subventions ou de prêts de Bruxelles avant la fin de l’année 2028. Une décision qui intervient alors… que l’UE avait déjà décidé, en juin, de geler le processus d’adhésion, vu le chaos qui règne dans le pays.