Depuis la Suède, le premier ministre polonais appelle à agir «plus vite et de manière plus décisive» en cas de ruptures suspectes de câbles sous-marins. Moscou et Pékin sont soupçonnés d’attaques hybrides

Invité spécial d’un sommet dans le manoir de Harpsund, la résidence de campagne du premier ministre suédois, Donald Tusk n’a pas perdu de temps pour dégainer sa proposition: déployer des «patrouilles policières» en mer Baltique pour prévenir les actes de sabotage contre les «infrastructures critiques». Le premier ministre polonais, dont le pays sera à la tête de la présidence tournante de l’UE dès janvier, participait mercredi à une réunion sur la sécurité organisée par les pays nordiques (Suède, Finlande, Danemark, Norvège) et des pays baltes (Lettonie, Estonie). Un format «Nordic-Baltic Eight», en l’absence cette fois de l’Islande et de la Lituanie. L’escalade de la guerre en Ukraine était au cœur des discussions. Mais la rupture de deux câbles de télécommunications sous-marins en mer Baltique a également monopolisé l’attention.

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