Dans les plans de l’Union européenne de réindustrialisation et de préservation de son industrie automobile, le suédois Northvolt occupait une place centrale. Son effondrement met en lumière les difficultés de cette transition
C’était l’un des grands espoirs de l’Europe dans la production de batteries pour véhicules électriques pour faire face à la concurrence chinoise. Le 21 novembre, le suédois Northvolt s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. La procédure doit lui permettre de restructurer ses créances et de réorganiser ses activités sous la surveillance d’un tribunal, afin d’éviter la liquidation. Dans ce cadre, elle a déjà obtenu une facilité de financement de 145 millions de dollars et un prêt de 100 millions du constructeur du camion suédois Scania.
Cette décision a été prise alors que Northvolt a indiqué qu’elle n’avait plus que 30 millions de dollars de trésorerie (26,3 millions de francs) et une dette de 5,84 milliards (5,16 milliards de francs). Peter Carlsson, directeur général de l’entreprise a également annoncé sa démission, tout en conservant sa position au sein du conseil d’administration.
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