Fini le temps des questionnements: la 17e édition des Quarts d’heure de Sévelin, tremplin pour jeunes artistes, frappe par ses pièces directes et affirmées
Une danseuse, Erasyel, qui dialogue avec une épée médiévale, façon Zelda. Une autre, Lea Samira Bernath, qui joue des cuillères musicales, façon armailli. Une troisième, Esther Bachs Viñuela, qui, lampe de poche «pluguée» dans l’anus, évolue parmi les spectateurs pour questionner leur rapport aux représentations du féminin. Ou encore le trio FÄZ qui montre à quel point la danse, comme le sport, peut éreinter le corps.
Les 17es Quarts d’heure de Sévelin, le plus ancien des tremplins pour danseurs et danseuses émergents, frappent par la frontalité des propositions. Dans cette édition à voir jusqu’à vendredi soir, on est loin des questionnements et des fragilités qui ont pu émailler les précédentes éditions.
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