Ngozi Okonjo-Iweala se présente sans opposition pour un second mandat à la tête de l’Organisation mondiale du commerce. La tâche à venir s’annonce ardue alors que la coopération multilatérale est au plus bas
Ngozi Okonjo-Iweala a quelques «dossiers inachevés» sur son bureau à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). En 2021, l’ancienne ministre des Finances du Nigeria avait été la première femme à accéder à la direction générale de l’organisation internationale basée à Genève et elle entend bien rempiler pour un second mandat. Elle va plaider en ce sens jeudi auprès des 166 Etats membres en présentant ses priorités. Et il y a l’embarras du choix: le système de règlement des litiges est paralysé; la deuxième partie de l’accord sur les subventions à la pêche doit être conclue; les négociations sur l’agriculture attendent d’être relancées.
De manière beaucoup plus large, il s’agira surtout pour Ngozi Okonjo-Iweala de convaincre un monde en fragmentation de la pertinence d’un système commercial multilatéral et de son corollaire: une organisation internationale qui en joue l’arbitre.
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