Dès ce jeudi à Genève, «Comme s’il en pleuvait», une comédie de Sébastien Thiéry, met au défi Maria Mettral et Christian Gregori. Le metteur en scène Antony Mettler parle des ressorts de cette satire qui analyse notre rapport à l’argent

Sur la table du salon, vous découvrez un billet de 100 euros qui n’est ni à vous ni à votre épouse. Que faites-vous? Vous l’empochez et allez au restaurant? Ou vous vous méfiez? La question mérite d’être posée, car, dans la comédie où vont s’illustrer Marie Mettral et Christian Gregori à l’Alchimic jusqu’au 18 décembre, le miracle se produit et reproduit. Gratifiant le foyer de 1280 euros, puis de 28 000, puis de dizaines de milliers de billets… Comme s’il en pleuvait. C’est justement le titre de cette pièce de Sébastien Thiéry, auteur un brin sadique qui aime faire valser ses personnages.

A la mise en scène et au jeu (il incarne le voisin fêlé), Antony Mettler raconte pourquoi il a choisi de monter cette satire et d’y distribuer toute la famille Gregori. Lola, la fille de cet excellent duo de comédiens genevois, joue la femme de ménage prise au piège et Noah, son frère, assure la régie de plateau.

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