Le cessez-le-feu a été accueilli avec colère par les Israéliens du nord, qui espéraient en finir avec la menace du Hezbollah, comme l’explique une déplacée de la ville de Kyriat Shmona. Certains disent même avoir été «vendus pour Gaza»
Une pause dans la guerre, la promesse d’un retour chez soi… La perspective aurait dû réjouir les plus de 60 000 Israéliens du nord du pays qui ont dû quitter leur domicile il y a 14 mois en raison des affrontements avec le Hezbollah. Mais en réalité, c’est tout le contraire. Et la petite phrase de Benyamin Netanyahou mardi soir – «Nous ferons revenir les habitants du nord dans leurs maisons comme nous l’avons fait dans le Sud» – n’a fait qu’attiser leur colère.