Isolé par le cessez-le-feu au Liban, le Hamas appelle à une pause dans la guerre à Gaza, mais les civils palestiniens craignent au contraire que les exactions israéliennes redoublent. Tout en se réjouissant pour les Libanais: «ils ont le droit de vivre en paix»
«En tant que Palestinienne et Gazaouie, je suis très heureuse pour les Libanais. Ils ont le droit de vivre en paix, sans devoir quitter leur maison sous les bombes». Alors que les armes viennent de se taire au pays du Cèdre et dans le nord d’Israël, Asma Abou Syam voudrait tant y voir un signe d’espoir pour Gaza. «Je souhaite que nous aussi, nous puissions connaître la paix», dit la professeure de français depuis Khan Younes (sud), dans une note vocale envoyée par Whatsapp au Temps. Mais Asma tremble. «On a peur que les massacres redoublent car désormais, Benyamin Netanyahou n’a plus que les Gazaouis à cibler. Il s’acharne contre les Palestiniens et la Palestine. En réalité, c’est la cause palestinienne qu’il veut effacer».