Le formidable documentaire d’Andres Veiel retrace bien mieux qu’un biopic de fiction l’incroyable destin de la cinéaste favorite de Goebbels et Hitler
Avec le temps, son nom est devenu plus connu que ses films. Ses documentaires de propagande nazie, Le Triomphe de la volonté (1935) et Les Dieux du stade (1938), étant devenus quasi invisibles de par une (auto)censure bien compréhensible, et côté fictions, son splendide début, La Lumière bleue (1932), étant à peine plus montré et son dernier opus, Tiefland (1944/1954), carrément jamais, il ne reste guère de Leni Riefenstahl que sa réputation de cinéaste officielle du IIIe Reich. Mythe ou réalité?
Après pas moins d’une vingtaine de retours télévisuels sur sa carrière interrompue, sa personnalité hors du commun (elle est morte en 2003, à 101 ans) et la question lancinante de sa responsabilité, un documentaire de cinéma signé Andres Veiel fait enfin le point.
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