Le Parlement européen a validé mercredi la composition du nouvel exécutif européen qui officiera ces cinq prochaines années. Une commission qui a pour la première fois un vice-président issu de l’extrême droite

Après une série de coups de sang, de marchandages frénétiques et de psychodrames, la toute nouvelle Commission européenne peut enfin commencer ses travaux, le 1er décembre. Mercredi, le Parlement européen en session plénière à Strasbourg a formellement validé, par 370 contre 282 et 36 abstentions, l’ensemble de la Commission composée de 26 commissaires dont six vice-présidents - l’Estonienne Kaja Kallas, l’Italien Raffaele Fitto, la Roumaine Roxana Mînzatu, le Français Stéphane Séjourné, l’Espagnole Teresa Ribera et la Finlandaise Henna Virkkunen -, ainsi que la présidente Ursula von der Leyen.

Un accord entre le Parti populaire européen (PPE), de centre droit, les Socialistes & Démocrates (S & D, centre gauche) et le groupe libéral Renew Europe, scellé dans la douleur, avait permis de lever les derniers obstacles le 20 novembre. C’est la première fois depuis 1999 qu’aucune nomination n’a été invalidée. En 2019, trois commissaires désignés avaient été écartés.

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