Certaines petites communes vaudoises peinent à renouveler leurs municipalités, notamment à la suite des nombreuses démissions en cours de législature. La situation fait écho à celle du Valais, où beaucoup d’exécutifs sont élus par défaut. Mais qu’est-ce qui cloche dans la fonction?

Depuis le dernier étage du collège d’Arnex-sur-Orbe, où se trouvent les bureaux de l’administration communale, le syndic Reynold Michel a vue sur la plaine caressée de soleil en cet après-midi de novembre. Après le village parsemé d’arbres nus, il y a des vignobles, des champs et au loin, le viaduc de l’autoroute dont on imagine le bourdonnement. Encore un peu plus d’une semaine avant l’élection complémentaire du 24 novembre et pas un volontaire à l’horizon. A la suite de la démission d’une de ses municipales pour des «raisons privées», la petite commune vaudoise de 690 habitants se retrouve à nouveau avec une place vide à l’exécutif. Et personne pour la prendre. «On essaie de faire de la publicité pour qu’un nom sorte au moins, mais ce sont toujours les mêmes qui reviennent», soupire l’élu. «Si la personne n’accepte pas, il faudra recommencer lors des votations de février.» L’an dernier, un vigneron élu malgré lui s’était empressé de donner sa démission, faute de temps disponible.

Tensions au sein de l’exécutif

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