Voilà près de quarante ans qu’ils écument les scènes avec leur humour burlesque et clownesque. A l’occasion de la 6e édition de «La Revue vaudoise», Cuche et Barbezat saluent les personnes qui les ont accompagnés depuis leurs débuts
Benjamin Cuche et Jean-Luc Barbezat sont à l’humour ce que le Cenovis est à la gastronomie. Un plaisir coupable auquel il est impossible de résister, avec cette petite pointe d’acidité au goût de «reviens-y». Amis et complices depuis une quarantaine d’années, les Neuchâtelois forment un duo burlesque et clownesque quelque part entre Laurel et Hardy et les Monty Python, qu’ils mettent jusqu’au 8 décembre au service de La Revue vaudoise, qu’ils ont créée voici six ans, avant d’embrayer sur La Revue neuchâteloise, dont ils sont également à l’origine – c’était en 1992 du côté du Locle.
Cette année, Cuche et Barbezat accueillent à Territet sous leur chapiteau du Magic Mirror Pierre Aucaigne, nouveau venu qui s’avère absolument irrésistible dans la peau du conseiller d’Etat Vassilis Venizelos cherchant à changer de nom pour qu’on puisse enfin le prononcer correctement, puis en capitaine du Simplon ayant abusé du chasselas au moment de «parquer» son navire à Cully. Pour Cuche et Barbezat, une revue est une question d’équilibre et de dosage, une création collective et chorale où les qualités des unes et des autres doivent être exploitées au mieux afin d’aboutir à un spectacle rythmé.
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