Dans une logique de jeu télévisé, la comédienne évoque le crash sentimental de manière caustique et en musique. Après le Passage, à Neuchâtel, l’an dernier, on rit beaucoup sur les hauts de Genève

Les seins qui ressemblent à des loutres mortes. Le vagin similaire à une grotte désertée depuis des millénaires. Blanche-Neige en décomposition avancée dans son cercueil de verre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Carine Martin n’y va pas de main morte dans Aime, perd et passe!, récit comique et musical d’une séparation amoureuse.

Le verbe semble d’autant plus cru que le contexte de ce spectacle, un jeu télévisé kitsch et bon enfant, regarde du côté du divertissement. Et le contraste est d’autant plus cruel qu’avant le départ subit de Mathieu, le mari chéri, Chloé nageait dans la félicité d’une famille parfaite, aux trois enfants é-pa-nouis. Avec le sourire, malgré le tsunami, l’autrice et comédienne parle de ses plaies au Théâtre du Crève-Cœur, en compagnie d’un Bastien Bron musicien-animateur, plus facétieux que jamais.

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