Le conseiller fédéral Albert Rösti assure que «la Suisse est prête à faire sa part» dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais les pays du Sud restent méfiants

Sur la tribune, des responsables de pays aussi différents que la Suisse, le Mexique, le Royaume-Uni, le Panama ou la Norvège. Les COP sont familières de ces sortes d’alliances d’occasion formées entre des pays dont les intérêts peuvent diverger fortement par ailleurs. C’est au tour du conseiller fédéral Albert Rösti de prendre la parole. Il joue sa partition dans le grand chœur mondial qui s’élève de Bakou. «La Suisse est prête à faire sa part», affirme-t-il. Le chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) s’en montre convaincu: la planète peut encore éviter le dépassement du seuil de 1,5 °C de réchauffement. Mais à la condition, dit-il, que «tous les pays» mettent en œuvre les mesures qu’ils ont promises.

Chapeau traditionnel sur la tête, tenue colorée, son collègue panaméen Juan Carlos Monterrey semble lui répondre du tac au tac: «Sans ambition, ce sera l’extinction.» L’homme a le sens de la formule.

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