Coécrite par Joseph Incardona et réalisée par Denis Rabaglia, la nouvelle mini-série de la RTS (avec Arte), lancée ce jeudi, suit l’enquête d’une policière genevoise sur un navire marchand, le Luzern, lieu de bien des crimes…

Les citadins voient fleurir ces jours les affiches de promotion d’En haute mer, la nouvelle série de la RTS. La chaîne y ajoute une mention insistant sur le fait qu’elle «s’engage pour la production audiovisuelle suisse». Plaidoirie par temps de vents contraires, entre les recettes qui baissent et les attaques des partisans de la redevance à 200 francs. Et il se trouve qu’En haute mer se déroule sur un immense navire qui tangue – là, en raison des passions humaines. Comment ne pas y voir une métaphore métallique et grinçante de son propre diffuseur, dans la tempête?

L’affiche d'«En haute mer» avec, en bas, la notice autopromotionnelle de la RTS. — © NDu pour Le Temps
L’affiche d'«En haute mer» avec, en bas, la notice autopromotionnelle de la RTS. — © NDu pour Le Temps

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