Le magnat des mines avait déposé une demande de révision du jugement qui le condamne pour corruption en produisant de nouvelles pièces censées attester d’un accord illicite passé entre le procureur et un témoin clé de l’affaire. Rejet sur toute la ligne
Pour la seconde fois, le célèbre homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz, condamné en appel pour avoir corrompu des dirigeants guinéens, échoue à faire imploser la procédure genevoise. Dans une deuxième demande de révision, la défense faisait notamment valoir de nouveaux éléments censés démontrer les soi-disant turpitudes de l’ancien procureur Claudio Mascotto qui avait mené toute l’instruction. L’arrêt de la cour cantonale, daté du 15 novembre dernier, écarte tous les arguments, dit qu’il n’y a rien de solide ni de nouveau sous le soleil, déclare la requête irrecevable et même abusive. Les frais de cette tentative, arrêtés à 15 000 francs, sont mis à charge du magnat des mines. La polémique peut encore prendre le chemin du Tribunal fédéral, lequel est par ailleurs déjà saisi d’un recours contre les 365 pages du jugement rendu le 28 mars 2023.