Dans l’installation «Water is coming», l’artiste vaudoise propose six vidéos et crée un univers fluide et enveloppant où l’air se mêle aux profondeurs, où le rêve le dispute à l’inquiétude, où le futur et les origines se télescopent. Elle propose ce vendredi une performance dans le hall du musée

C’est une matrice, un cocon, un lieu originel ou de science-fiction, où la respiration se fait au rythme du flux et du reflux. Il nous semble suivre le mouvement des vagues, les reflets de la lumière, les souffles du vent. Une musique hypnotique, lancinante, celle du musicien Blackout (Manu Tarabay) nous entoure.

Sommes-nous dans les profondeurs de l’eau? Ou sur une planète-océan, endormis sur une rive en train de rêver sous la pluie? Dérivons-nous à la surface de l’eau? Cheminons-nous à l’orée d’un glacier? Avons-nous plongé en apnée à la rencontre des méduses ou des soucoupes volantes? Marchons-nous dans un aquarium ou dans une forêt d’algues et de mélèzes? Tout se mêle et se répond dans Water is coming, l’installation enveloppante de Maya Rochat.