Le Conseil fédéral a donné mercredi son feu vert à des essais limités de récolte électronique de signatures. Le conseiller national vert fribourgeois Gerhard Andrey se réjouit de cette avancée qui devrait permettre de mieux sécuriser le processus démocratique
La Suisse politique était ébranlée comme rarement au début du mois de septembre avec l’éclatement de l’affaire des signatures falsifiées, ou obtenues abusivement. Révélé par les journaux du groupe Tamedia, le scandale touchait en effet aux fondements de la démocratie directe que sont les droits populaires. Ce mercredi, le Conseil fédéral a donné une première réponse, en annonçant vouloir autoriser des essais limités de récolte électronique de signatures, pour les initiatives populaires et les référendums. Souhaitant avancer par étapes, le gouvernement a chargé la Chancellerie fédérale de mener un projet préliminaire. Dans ce sens, il va proposer au parlement d’accepter la motion déposée par plusieurs élus. Issus de partis politiques différents, ceux-ci avaient demandé de tels essais, durant la session d’automne déjà. Parmi eux, le conseiller national vert fribourgeois Gerhard Andrey, également cofondateur de Liip, une entreprise active dans le numérique.