Jennifer Devoldère signe avec «Le Panache» un récit d’apprentissage prévisible mais qui parvient à toucher grâce à un excellent casting

Son prénom est simple: Colin. Mais lorsqu’il doit le prononcer, l’ado de 14 ans doit s’y reprendre à plusieurs fois: «Je m’appelle Co-Co-Co-Colin…» Le jeune garçon est bègue et, face aux moqueries, il a choisi le mutisme et l’isolement. Moins il parle, plus il joue en solitaire à des jeux vidéo, mieux il se porte… Mais est-ce une vie lorsqu’on entre dans l’âge de tous les possibles, des rêves fous et des amitiés intenses?

Voici qu’il débarque dans un nouveau collège, en province, dans le village où sa mère a grandi, et où elle a décidé de revenir à la suite de son divorce. Dans cette école privée et conservatrice, Colin découvre comme ses camarades un nouveau prof: David Devarseau vient de Paris, et pour lui, l’enseignement ne se résume pas à faire entrer ses élèves dans un moule. Au contraire, il a à cœur de les révéler à eux-mêmes. Il propose aux plus motivés un atelier théâtre. Contre l’avis de sa mère, qui y voit une nouvelle source de moquerie, Colin décide de s’inscrire. Le voici qui doit répéter Cyrano de Bergerac, le classique d’Edmond Rostand…

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