CHARIVARI. Le stress pour se déplacer, le stress pour se loger, le stress pour visiter. Vu la foule partout, l’amie de notre chroniqueuse zappe les cités prisées. Elle n’a pas tort, sauf pour Paris qui reste Paris!
Y a-t-il au monde plus belle ville que Paris? Le débat est à peine ouvert que les fans de Venise, Rome, New York, Barcelone, etc, hurlent comme des traders en feu pour défendre leur destination préférée. Julie, mon amie, nous met tous d’accord. Toutes ces villes sont magnifiques, oui, mais leur côté ruches en folie transforme n’importe quel séjour en pathétique rallye. Pour se ressourcer vraiment, dit-elle, rien ne vaut son salon feutré, ses livres et son feu de cheminée.
D’accord, Julie ne vit pas dans un 2 pièces étriqués. Grâce à son mari, elle se royaume dans un intérieur cosy, profitant sans honte des avantages de son mariage. «Mon confort n’explique pas tout, réplique-t-elle de sa voix suave. Avec la beauté des musées, des parcs et du lac, je me demande pourquoi les habitants de Genève courent toujours ailleurs comme des lapins en chaleur? On a même le Salève, accessible en bus, pour ceux qui veulent crapahuter sur les hauteurs.» Julie est ainsi, indolente jusqu’à l’insolence. Et elle n’a pas tout tort, la découverte de villes sous pression ressemble souvent à des gymkhanas de compétition.
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