Certaines régions situées sous le panache d’installations industrielles reçoivent plus de flocons que les alentours, montre une étude. Si ce phénomène semble pour l’instant localisé, les scientifiques s’interrogent sur son rôle sur le climat

Au Québec, près de Regina et de Rouyn-Noranda, des territoires reçoivent parfois plus de neige que les alentours, alors que la météo ne s’y prête pourtant pas. Jusqu’à 15 millimètres en vingt-quatre heures, quand la couche fraîche de flocons ne dépasse pas 1,2 mm à quelques pas de là. Le point commun de ces zones anormalement blanchies? Elles se trouvent sous le panache de rejets industriels.

Ceux d’une raffinerie de pétrole à Regina, d’une fonderie de cuivre à Rouyn-Noranda. La pollution atmosphérique pourrait-elle engendrer des chutes de neige parfois inédites? C’est ce que laisse entendre une étude publiée dans Science, qui explique comment les aérosols industriels altèrent certains nuages, au point de provoquer des chutes de neige.

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