La vente d’immeubles, la cession de filiales et la récupération des millions de francs prêtés à l’actionnaire principal s’annoncent complexes dans ce dossier qui risque d’occuper longuement la justice
PrimeEnergy Cleantech ayant été officiellement déclarée en faillite le 18 novembre, ses nombreux créanciers romands s’affairent pour tenter de récupérer leur mise. Dans ce dossier, le pire scénario fait état d’une centaine de millions de francs de pertes, au détriment de quelque 2000 investisseurs. Alors que des plaintes pénales ont été déposées à Bâle-Campagne, sur Vaud et à Genève, les créanciers vont devoir faire face aux particularités de ce dossier.
«En cas de faillite, les responsabilités du conseil d’administration et des dirigeants seront analysées par le juge et l’Office des poursuites et faillites, les actionnaires pourront être convoqués également. Cela aboutira de toute évidence à une mise en faillite avec liquidation ordinaire dans un cas complexe comme celui-ci. L’office sera responsable de liquider les actifs», résume Christopher Cuche, patron de la fiduciaire Russell Bedford à Genève.
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