Le président élu des Etats-Unis a nommé un pourfendeur des empires du numérique à la tête de la FCC, le régulateur des télécoms, et pourrait faire de même pour la FTC, l'Autorité de la concurrence. Une stratégie qui intrigue, alors que la menace, pour Google, de se faire couper en deux grandit
Ce qu’il dit un jour n’a parfois plus de valeur le lendemain. Et une opinion assénée à un moment peut être totalement infirmée un mois plus tard. La stabilité dans les convictions n’est à coup sûr pas le point fort de Donald Trump, qui change très souvent d’avis au gré des influences, de ses intérêts, voire de l’air du temps. Ainsi en va-t-il du regard du président élu sur les empires technologiques que sont Google ou Meta, qui ont beaucoup varié récemment. Mais ces derniers jours, plusieurs indices dessinent un durcissement possible des règles du jeu.
Il y eut d’abord la nomination, ce lundi, de Brendan Carr à la tête de la Federal Communications Commission (FCC). L’organisme octroie des licences pour la radio et la télévision, réglemente les tarifs téléphoniques et doit favoriser la connectivité à internet.
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