La Société pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) a déposé ce mardi la demande d’autorisation auprès de la Confédération pour son projet de dépôt à Stadel (ZH). C’est un jalon dans un processus entamé il y a plus de 50 ans

L’étape est administrative. Elle n’en est pas moins «historique», de l’aveu même des opposants au projet. Ce mardi matin, à Berne, la Nagra (Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs) a déposé officiellement une demande d’autorisation générale auprès de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). La requête concerne la réalisation d’un dépôt en couches géologiques profondes pour les déchets radioactifs sur la commune zurichoise de Stadel, dans la région du «Nördlich Lägern».

«Je n’ai pas de nouvelles sensationnelles à vous transmettre», s’est presque excusé en préambule Matthias Braun, le directeur général de la Nagra, devant les nombreux médias présents pour la conférence de presse. Car si l’étape marque un jalon important, les contours du projet sont en effet déjà largement connus. Ils sont le fruit d’un très long processus, commencé il y a plus de 50 ans avec l’inscription du principe de l’enfouissement des déchets radioactifs dans la loi sur l’énergie nucléaire. C’est ainsi le 4 décembre 1972 que la Nagra était fondée par les exploitants de centrales nucléaires et la Confédération. La recherche d’un site a concrètement débuté en 2008.

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