Tandis que les Ukrainiens n’ont pas perdu une minute, après le feu vert de Washington, pour faire usage des missiles ATACMS contre la Russie, les experts militaires russes relevaient plusieurs éléments troublants dans les frappes visant Briansk
Six missiles ATACMS contre un dépôt de munitions près de Briansk, en Russie: il n’a pas fallu plus de 48 heures pour que les Ukrainiens mettent à profit le feu vert – toujours non officiel à ce jour – donné par la Maison-Blanche pour frapper des cibles à l’intérieur de la Russie par les missiles tactiques fournis par l’armée américaine. Ce n’est qu’à la mi-journée ce mardi 19 octobre que le ministre de la Défense russe a confirmé cette attaque, affirmant avoir intercepté les six projectiles dont cinq auraient été complètement détruits et le sixième aurait été «endommagé». «Des fragments» de ce dernier tombés dans le périmètre du dépôt auraient provoqué un incendie rapidement éteint, sans faire de victimes ni même de dégâts, selon le communiqué officiel. Le ministère précise également que les ATACMS américains auraient été interceptés par des batteries aériennes S-400 et Pantsir – c’est effectivement ce dont les Russes disposent actuellement de mieux en matière de défense antiaérienne.