La Chine et Hongkong ont continué de peser sur les exportations horlogères en octobre. Et le moyen de gamme paie toujours un lourd tribut à l’affaissement de la demande. Mais la note finale est moins mauvaise qu’en septembre
Deux pour cent. C’est en moyenne ce que les cours des groupes de luxe ont perdu ce mardi à l’ouverture des bourses. Peu après la diffusion des statistiques d’exportations horlogères du mois d’octobre, elles-mêmes en recul de 2,2%. Difficile d’affirmer avec exactitude que les deux éléments sont liés. Même s’il y a des raisons de le penser, car les chiffres publiés par la Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) confirment la tendance baissière enregistrée depuis le début de l’année. D’un autre côté, la chute de la demande asiatique, en Chine et à Hongkong tout particulièrement, se poursuit depuis le début de l’année. Elle devrait donc logiquement être intégrée depuis longtemps dans les valorisations des groupes les plus exposés. Swatch Group en tête, puisque le biennois réalise près du tiers de ses ventes en Asie et que ses marques phares – Omega, Longines et Tissot – sont en première ligne sur cette région du monde.