CHRONIQUE. Les réquisitions contre la cheffe de file d’extrême droite à son procès pour détournement de fonds ont mis un grand coup de pied dans la fourmilière politique
Branle-bas de combat au Rassemblement national. Le premier parti de France semble de plus en plus secoué par les lourdes réquisitions tombées le 13 novembre dernier contre Marine Le Pen dans son procès pour détournement de fonds publics. Les procureurs ont notamment demandé 5 ans de prison dont 2 fermes contre la cheffe de file de l’extrême droite française. Mais ne nous y trompons pas, c’est bien la dimension immédiate de la peine d’inéligibilité qui a mis un grand coup de pied dans la fourmilière politique hexagonale.
Cette demande d’exécution provisoire de l’inéligibilité, même si Marine Le Pen fait appel du jugement qui tombera début 2025, a effectivement poussé tout le monde à véritablement envisager que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter à la prochaine élection présidentielle.
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