OPINION. La signature d’un accord finalisé en 2025 est une obligation sine qua non pour achever la besogne et, au-delà, assurer la place de la Confédération en Europe, écrit Jean Russotto, avocat à Bruxelles

Il est grand temps de conclure une négociation qui n’a que trop duré et dont on voit poindre la fin. Augmenter encore les forces techniques qui restent; ensuite, et surtout, franchir les derniers pas, à savoir parapher, c’est-à-dire formellement stabiliser, par une signature des négociateurs, un paquet d’accords sectoriels nouveaux ou adaptés. Si possible pour la fin de cette année ou dans les premiers mois de la nouvelle année. Une dose d’énergie inhabituelle est requise et, plus encore, une vision courageuse. Ces deux ingrédients sont-ils bien là et osera-t-on déclarer que le paquet est mûr?

La réponse à ce jour est impossible car aucun texte ne permet de le confirmer. Ce n’est pas le communiqué du 6 novembre du Conseil fédéral qui facilite la compréhension, tant le message est vide, à dessein. Seuls circule un ramassis de commentaires dubitatifs et cyniques à l’égard de ce que pourrait être le résultat de la négociation. Il est plus aisé de rejeter ce qu’on n’aime pas et que, par ailleurs, on ne connaît pas.

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