OPINION. Le président Trump s’était engagé envers la communauté arabo-américaine à rechercher la paix dans la région. Rien ne dit qu’il y a renoncé, en dépit de l’envol de faucons auquel il a procédé, écrit François Nordmann

L’administration Trump a été élue pour réaliser des politiques extrêmes en matière de protectionnisme, de lutte contre l’immigration illégale et de dérégulation de l’économie. Certes, il y a loin de la coupe aux lèvres, en ce sens qu’il sera difficile d’appliquer ce programme jusqu’au bout, compte tenu du principe de réalité. Les premiers choix des responsables chargés de le mettre en œuvre ont un caractère ubuesque: peu importe les compétences, la réputation ou le passé, il s’agit de confier les postes de dirigeants à des potes, adeptes de l’idéologie MAGA et par-dessus tout loyaux envers leur chef: ils ne chercheront pas à discuter ses caprices, ses impulsions ou ses instructions, encore moins à s’allier avec d’autres collègues pour le ramener à une vue plus rationnelle des choses. Lors de son premier mandat, Trump avait dû recourir à des cadres qu’il ne connaissait pas vraiment, et qui représentaient la tendance reaganienne d’un parti républicain qu’il ne contrôlait pas. Aujourd’hui, il a reconstitué le Grand Old Party à sa main et dispose d’un réservoir de collaborateurs dont il a pu mesurer la valeur et le degré d’engagement.

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Candidats inadéquats

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