«IA qu’à m’expliquer» aborde la situation de la Silicon Valley face à l’arrivée dès janvier 2025 d’une nouvelle administration Trump. Le sociologue Olivier Alexandre, fin connaisseur de ce milieu, partage son analyse
C’est fait. Donald Trump est réélu, et il doit une partie de sa victoire à l’engagement très visible de certains dirigeants américains de la Silicon Valley. Son soutien le plus bruyant, Elon Musk, a dépensé des dizaines de millions de dollars de sa fortune personnelle dans la campagne du candidat républicain. Faut-il voir dans le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche la promesse d’une ère de toute puissance pour les patrons de la tech? Allons-nous assister à une désinhibition encore plus forte de l’industrie dans sa course à l’intelligence artificielle générative?
IA qu’à m’expliquer reçoit le sociologue Olivier Alexandre, chargé de recherche au CNRS, pour tenter d’apporter des réponses à ces interrogations. Le chercheur, qui étudie de près la Silicon Valley, souligne que Donald Trump a réussi à réunir les élites dirigeantes qui profitent de la numérisation de la société et les classes défavorisées qui en font les frais. Une situation qui doit nous interpeller, estime-t-il, et nous faire réfléchir à la façon dont les avancées technologiques doivent profiter au plus grand nombre plutôt qu’à une minorité toujours plus resserrée.
Pour le décryptage de l’actualité, on s’intéresse aux différentes incertitudes qui planent sur l’industrie technologique avec l’arrivée en janvier 2025 d’une nouvelle administration Trump. L’IA sera-t-elle freinée dans son essor par des mesures protectionnistes?
Anouch Seydtaghia, chef du pôle cyber au Temps, partage de son côté ses impressions à propos des nouvelles fonctionnalités de ChatGPT récemment déployées par OpenAI, à quelques jours du deuxième anniversaire du service d’IA générative le plus célèbre.
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Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron.