La salle du conseil municipal a ouvert grand ses portes, récemment, aux représentants de différents services de l’État (Éducation nationale, police nationale, protection judiciaire…), institutions, associations et organismes pour la signature du règlement du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), en présence de Charles-Bernard Noïn, directeur de cabinet du préfet de l’Aube, du maire Arnaud Magloire et d’élus saviniens.
Cette rencontre avait pour objectif de relancer le dispositif, en sommeil depuis quelques années : « Il s’agit d’un travail partenarial avec l’ensemble des acteurs autour de la prévention de la délinquance. Le CLSPD permet de partager nos points de vue, nos efforts, de trouver ensemble des solutions aux différentes problématiques rencontrées et de définir des actions prioritaires pour lutter contre l’insécurité et améliorer la tranquillité publique » observe l’édile savinien.
Ce dispositif est un outil complémentaire à l’action de l’État, chargé de la sécurité publique. « Vous êtes les capteurs de terrain », a réaffirmé le directeur de cabinet du préfet. « Le CLSPD permet d’avoir un maillage beaucoup plus fin à l’échelle de la ville, de l’agglomération. »
Au cœur des préoccupations notamment la sécurité du quotidien. Un plan d’actions ciblées a été mis en place fin 2024 par les forces de l’ordre. « Dans l’Aube, 72 % de la délinquance s’inscrit sur le territoire de quatre communes et elle est proportionnelle au flux de population. Nous avons décidé en lien avec les services de la préfecture, de porter davantage d’actions sur ces 4 communes dont Sainte-Savine (près de 6 % de la délinquance générale annuelle) », abonde, Franck Perrault, directeur départemental de la sécurité publique. Des actions ciblées sur le sentiment d’insécurité des concitoyens, la délinquance sur la voie publique, mais aussi les vols, cambriolages, violences… dont le volet prévention aura toute sa place au sein du CLSPD.
Troubles aux abords des établissements scolaires, incivilités dans les rues ou les bus, troubles du voisinage ont aussi été évoqués au cours de ce premier échange.
Six groupes de travail ont été constitués (jeunesse et prévention des incivilités ; violences faites aux femmes, violences intrafamiliales ; atteinte aux biens ; sécurité routière ; stupéfiants ; risques cyber) en vue de prochaines réunions de concertation.