Ce n’est pas cette année que la petite bête va manger la grosse, du moins en phase régulière. Avant son dernier match de phase régulière contre Reims ce samedi 22 mars, Pont-de-Metz (2e) pointe à cinq longueurs du leader Amiens et ne pourra rattraper son voisin avant les play-offs, auxquels participent les quatre premiers de la poule.

« Nous avons été premiers pendant un long moment avant de flancher. Mais, notre objectif était de rejoindre les play-offs, ce qui est chose faite. Maintenant, nous ne nous interdisons rien », assure le président et entraîneur des Green Falcons, Antoine Demaret.

C’est un bonheur de voir que l’effectif tourne et titille Amiens avec des jeunes.
Antoine Demaret, Entraîneur et président de Pont-de-Metz

Pour le club en deuxième division depuis trois ans, le plus haut niveau dans son histoire, il s’agira de sa première participation en quarts de finale début avril. Et ce malgré un effectif juvénile à la disposition du coach messipontin : « Notre plus jeune joueur a 17 ans quand le plus vieux a 27 ans, et c’est un bonheur de voir que l’effectif tourne et titille Amiens avec des jeunes. »

Deux confrontations directes qui ont tourné à l’avantage des Amiénois

À quinze minutes de Pont-de-Metz, l’entraineur-joueur Renaud Crignier des Écureuils d’Amiens rejette toute rivalité contre un adversaire battu à deux reprises cette année (8-7 et 6-5). Et ce week-end, le technicien aborde la réception de Rouen comme un match de préparation pour les play-offs : « Nous savons que cela sera difficile face aux équipes du sud de la France qui se renforcent avec des joueurs étrangers. Mais notre phase retour sans aucune défaite doit nous donner confiance. »

Endeuillé par le décès de son dirigeant, le père de Renaud, Gérard Crignier à la mi-février, le club amiénois espère franchir la barre des quarts de finale de play-offs afin de quitter la D2 après sept ans d’attente. Tout cela avec « un supplément d’âme ».

Par Rayan Robine

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