Alors que la leader française d’extrême-droite est aux portes du pouvoir, elle affiche quelques concessions dans le but de polir son image. Une stratégie qui reflète celle menée depuis près de deux ans par la Première ministre italienne Giorgia Meloni.

Que se passera-t-il si le Rassemblement national (RN) gouverne en France? Cette question, encore surréaliste il y a quelques années, tourne désormais dans toutes les têtes à l’approche des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Marine Le Pen le sait et s’attèle à lisser son programme pour convaincre les électeurs indécis.

Ainsi, alors qu’elle n’a jamais été aussi proche du pouvoir, «la leader d’extrême droite affiche sa volonté d’adoucir sa méthode, afin de rassurer une France qui lui a toujours fait barrage», note Le Monde, samedi 22 juin. Pour paraitre plus crédible, Marine Le Pen est en train de revoir sa copie. Sur la Nouvelle-Calédonie, elle promet un nouveau référendum dans quarante ans. Un revirement «spectaculaire», commente le quotidien français. Sur l’Europe, elle ne veut plus «entrer en confrontation avec la Commission européenne, mais plutôt négocier à Bruxelles et convaincre ses partenaires européens», confiait-elle encore au Monde.