En Europe, la gestion passive adossée aux titres de dette a attiré deux fois plus d’avoirs en février qu’en janvier. Les flux des ETF restent majoritairement orientés vers les actions, mais l’obligataire progresse vite, décrit Roger Bootz, responsable pour la Suisse de Vanguard

Où va l’argent des ETF? En cette période d’incertitudes, la gestion passive se détourne modérément des actions américaines, après les avoir passionnément embrassées jusqu’en janvier. L’ESG (c’est-à-dire la prise en compte de critères de durabilité liés à l’environnement, la société et la gouvernance) stagne, tandis que l’obligataire opère un retour spectaculaire, décrit aussi Roger Bootz, responsable pour la Suisse de Vanguard, l’un des grands acteurs mondiaux des ETF (Exchange Traded Funds), ces fonds négociés en bourse qui répliquent un indice. Le spécialiste fait aussi le point sur l’innovation qui touche la gestion passive, entre les avantages et risques des ETF à effet de levier, et l’effervescence autour du thème de la défense.

Le Temps: Quelles tendances observe-t-on en termes de flux sur le marché des ETF?