Trop d’offices fédéraux se mêlent du développement des transports, estime le conseiller aux Etats Pascal Broulis. Comme d’autres avant lui, il propose de créer un Secrétariat d’Etat à la mobilité
Un Secrétariat d’Etat à la mobilité (ou aux transports). C’est ce que demande, dans une motion, le conseiller aux Etats Pascal Broulis (PLR/VD). Face aux défis nationaux et internationaux que la Suisse devra relever ces prochaines années, «il est nécessaire d’avoir un arbitre qui coordonne les enjeux. Le conseiller fédéral Albert Rösti est le chef politique, mais il ne peut pas être en première ligne sur tout et il faut quelqu’un qui prépare le futur», explique-t-il au Temps.
C’est en décembre, juste après le rejet par le peuple du projet d’extension de six tronçons autoroutiers et l’annonce de surcoûts de 14 milliards pour les projets ferroviaires, que le déclic s’est produit. Pascal Broulis pointe un élément particulier: durant la campagne, «l’éventuel conflit» entre une troisième voie autoroutière entre Nyon et Genève et le projet de nouvelle voie CFF Lausanne-Genève a été mis en avant par les opposants, «mais il a fallu attendre trois semaines pour entendre les CFF dire que tel n’était pas le cas».
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