Un festival inédit, intitulé Santé mentale et prison, aura lieu début avril à Lausanne avec projections de films et débats. L’occasion de revenir sur cette thématique très sensible avec une figure de l’aide aux patients sous mesure pénale et à leurs proches
Inlassable Madeleine Pont. A 77 ans, cette figure vaudoise de l’aide sociale aux plus fragiles – fondatrice du Groupe romand d’accueil et d’action psychiatrique (Graap) puis, dès sa retraite, responsable d’Action maladie psychique et prison (AMPP) aux côtés des proches de patients sous main de justice – s’apprête à frapper un grand coup. Un festival, avec des films consacrés à la santé mentale et au milieu carcéral, qui va se dérouler du 4 au 7 avril prochain à Lausanne, au Casino de Montbenon. Neuf projections en lien avec la thématique sensible de la mesure pénale qui envoie les délinquants très perturbés derrière les barreaux, quatre débats avec des panels de professionnels et autant de dialogues croisés avec le public. Une sorte d’apothéose pour cette pionnière du soutien aux détenus gravement atteints qui se prépare à laisser la main et à prendre un peu de distance avec l’engagement de toute une vie. Même si la flamme est toujours là, comme en témoigne cet entretien.
Le Temps: Pourquoi avoir choisi un festival de film pour parler de ce sujet difficile?
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